Le souci de ne pas heurter la sensibilité du public se manifeste, ces dernières années, par la demande de plus en plus répandue de communiquer des « traumavertissements » avant la représentation d’un spectacle ou d’une performance.
Comment penser ce symptôme de notre temps et que révèle-t-il de la subjectivité, d’un côté, et de la fonction de l’art, de l’autre ? Où s’arrête l’empathie et où commence la censure ? L’art peut-il être moral ? Et qu’en est-il de sa capacité à nous surprendre, à nous choquer, voire à nous blesser ? Au-delà du domaine de l’esthétique et des arts vivants, des spécialistes sont invité·e·s à examiner les aspects physiologiques, politiques, sociaux et économiques de ce problème complexe.
Animation / Catherine Lalonde
Interventions / Isabelle Arseneau, Angela Konrad, Nicolas Lévesque