Poser aujourd’hui la question du diable peut paraître anachronique. Même au sein du monde chrétien, l’Église tient un discours prudent à son sujet, alors qu’elle n’a pas hésité à faire reposer sur lui des siècles durant son économie du salut et sa pastorale de la peur. C’est dire qu’on voudrait en avoir fini avec Satan, personnage bien gênant appartenant vraisemblablement à d’autres croyances et d’autres mœurs.