À l’automne 2011, j’avais été fort surpris d’apercevoir, au sein d’un groupe d’étudiants de l’UQAM, deux jeunes femmes qui arboraient une tenue et une coiffure rigoureusement identiques. Plutôt banale, l’apparence vestimentaire de chacune ne devenait remarquable que par sa duplication chez l’autre, et je les avais prises pour des jumelles. La chose m’étonnait, car cette habitude vestimentaire, vraisemblablement héritée de la petite enfance, me semblait jurer avec cet âge de la jeunesse caractérisé par une vive soif d’autonomie.