La disparition

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Novembre-décembre 2005

Brèves

D’entrée de jeu, Danielle Fournier et Emmanuelle Tremblay, coordonnatrices du dossier de ce numéro surLa disparition, font référence au lipogramme sans « e » de Georges Perec, dans lequel, commentent-elles, l’« omission de la lettre renvoie à l’inexprimé qui exerce sa fascination.

La disparition

On dit d’une chose qui, subitement, ne se laisse plus ni toucher ni entrevoir, qu’elle est disparue. Quant au sujet, témoin du phénomène, il est saisi par un vide inexpliqué. Une énigme. L’existence de l’objet à jamais perdu est dès lors tributaire de la trace qui agit comme l’indice de ce je-ne-sais-quoi oscillant sur l’horizon personnel du manque. Ce qui est en jeu dans la disparition échappe par ailleurs aux rets du langage pour demeurer insaisissable.

Isabelle Hayeur : Invisibles disparités d’échelles?

Dans le portfolio de ce numéro, vous retrouverez deux artistes qui exposent présentement au Musée d’art con temporain dans le cadre de l’exposition Territoires urbains (jusqu’au 8 janvier prochain) et qui travaillent sur des formes de disparitions, d’effacements, de suppressions, de gommages, d’oblitérations...

Emmanuelle Léonard : Invisibles disparités d’échelles?

Dans le portfolio de ce numéro, vous retrouverez deux artistes qui exposent présentement au Musée d’art con temporain dans le cadre de l’exposition Territoires urbains (jusqu’au 8 janvier prochain) et qui travaillent sur des formes de disparitions, d’effacements, de suppressions, de gommages, d’oblitérations...