Actualité de Parti pris

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Automne 2013

Une laïcité sans parti pris ?

Une laïcité sans parti pris ? Au Québec, être laïciste, c’est renouer avec les traditions révolutionnaires pour revigorer une culture en déliquescence. Et c’est affirmer la totale responsabilité des citoyens qui doivent acquérir le contrôle de la société. Et c’est affirmer la préséance de la société civile, du monde humain, sur toute autre communauté, chapelle ou Église.

— Pierre Maheu, « au mouvement laïque : virage à gauche », Parti pris.

Actualité de Parti pris

En octobre 1963 paraissait le premier numéro de la revue Parti pris. Le présent dossier n’aurait pu voir le jour à un moment plus opportun : il coïncide avec le cinquantième anniversaire de la revue qui, comme nous le rappelle Jacques Pelletier dans l’introduction de son anthologie (recensée dans ces pages), est apparue comme « un météore dans le ciel du Québec ». Bien qu’il ait été de courte durée (1963-1968), le phénomène Parti pris a marqué profondément l’histoire intellectuelle du Québec, en accélérant notamment son entrée dans la modernité.

Vida Simon : bleue à dessein

Entrer dans l’ouvrage de Vida Simon, c’est plonger dans un pays contrasté, agité de courants forts et de vents obliques, tout en volutes et lignes, en volumes et aspérités, en harmonies et césures de temps et de tons, voyageant en prose sous diverses latitudes. Ses œuvres ont ainsi vogué avec elle à travers les Amériques, l’Europe et jusqu’au Moyen-Orient, transitant par Montréal (sa contrée d’origine) et Fogo Island (Terre-Neuve), ses deux ports d'attache.