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Comme étrenne, nous vous offrons, chers lecteurs et lectrices, grâce à la complicité généreuse et à l’ingéniosité créatrice de Jocelyn Robert, un cédérom contenant une œuvre originale créée selon le procédé numérique. Mais si cette œuvre, qui conjugue « le mouvement lent du soleil pris dans la lente boucle vidéo » et « le mouvement informatique », convient pour marquer le passage d’une année à une autre, elle figure surtout celui, autrement significatif, de l’analogique au numérique. Le responsable d’Imaginaires du numérique, Jean-Claude Rochefort, a voulu que notre dossier soit un espace critique où penser cet avènement en dehors de « la vieille dialectique de la diabolisation et de la divinisation des techniques ». Les œuvres de Raymonde April, Jocelyn Robert et David Tomas présentées en portfolio y croisent pertinemment les textes théoriques et critiques.
Ironie de l’actualité artistique et de l’ordre alphabétique et numérique du sommaire, ce numéro s’ouvre et se clôt sur les images des lourds magnétophones à bobines de l’installation Hors d’usage d’Atom Egoyan et de La dernière bande de Beckett, mise en scène par Denis Marleau. Continuité et mémoire encore rappelées par le « Constat » de l’anthropologue Rémi Savard sur la « Paix des Braves » signée entre le Gouvernement du Québec et les Cris. Également au sommaire : La gloire de Cassiodore de Monique LaRue, Prix du Gouverneur général, et Speak What de Marco Micone enfin édité en volume.
La saison des prix littéraires a distingué plusieurs auteurs associés à Spirale. Claude Lévesque, lauréat du prix Spirale : finaliste du Prix du Gouverneur général; Élisabeth Nardout-Lafarge, également finaliste de notre prix et celui du Gouverneur général : lauréate du prix Jean-Éthier-Blais (Fondation Lionel-Groulx); Pierre Nepveu, collaborateur et membre du conseil d’administration : finaliste du Grand prix de la Ville de Montréal, pour Lignes aériennes (Noroît); Pierre Ouellet, directeur de la collection « Spirale » et membre du conseil d’administration : finaliste du prix de la revue Estuaire, pour L’avancée seul dans l’insensé(Noroît); et Louise Warren : finaliste du prix Victor-Barbeau (Académie des lettres du Québec), pour Bleu de Delft (coll. « Spirale », Trait d’Union). Signalons en outre la parution remarquée des ouvrages de deux collègues du comité de rédaction, l’essai de Thierry Hentsch (Raconter et mourir, PUM) et le roman de Catherine Mavrikakis (Ça va aller, Leméac).
À venir, les dossiers Narration de l’art (mars-avril 2003, responsable : Gad Soussana); Le sexe(mai-juin 2003, Blandine Campion); La censure (juillet-août 2003, Catherine Mavrikakis); Le conte(septembre-octobre 2003, Patrick Poirier) et La frontière. Récits de l’entre-deux (novembre- décembre 2003, Emmanuelle Tremblay).
La date et le lieu du lancement de ce numéro seront annoncés ultérieurement. En attendant ce premier rendez-vous de l’an 2003, visitez notre nouveau site web conçu et réalisé par nos graphistes de Mardigrafe, inauguré avec ce numéro(www.spiralemagazine.com). Bonne année!
La rédaction
Erratum
Par inadvertance de notre part, l’œuvre d’Hélène Roy reproduite à la page 25 du précédent numéro a été mal identifiée et attribuée à Edmund Alleyn. On aurait plutôt dû lire la notice suivante : No 52-Hommage No 2« Chronique visuelle pour l’éloge du fugitif » de Hélène Roy, 2001. Nos excuses à l’artiste et à l’auteur de l’article, Michaël La Chance.